Le reflet dans le miroir. Cette image qui obsède tant de personnes, un juge impitoyable de notre valeur. Combien de matins ont commencé par un soupir, un pincement de peau, un jugement sévère ? Combien de repas ont été gâchés par la culpabilité, combien de sorties ont été évitées par la peur du regard des autres ? Le poids. Ce chiffre qui semble contrôler nos vies, nos humeurs, nos relations. Vous êtes-vous déjà arrêté un instant pour vous demander si c'est réellement ça le problème ?

Le problème, ce n'est pas le poids, c'est l'obsession de son poids.

C'est cette croyance profondément ancrée que notre valeur est directement liée à notre poids. Cette idée est véhiculée par la société, par les médias, par l'industrie des régimes.

On nous a appris que minceur égale beauté, succès, santé, bonheur.

C'est un message omniprésent, insidieux, qui s'infiltre dans nos esprits dès le plus jeune âge. Et nous voilà, pris au piège de cette quête incessante, à la recherche de cette silhouette illusoire, de ce chiffre parfait sur la balance.

Prenons l'exemple de Sophie.

Sophie, c'est une femme comme tant d'autres. Elle a un travail, des amis, une famille. Mais depuis toujours, sa vie est rythmée par les régimes.

Elle a commencé à l'adolescence, après une remarque blessante sur ses rondeurs. Depuis, elle a enchaîné les régimes, les restrictions, les frustrations.

Elle a perdu du poids, puis elle en a repris...

À chaque fois, elle se sentait coupable, déçue, impuissante.

Elle avait l'impression de ne pas être à la hauteur, de ne pas avoir assez de volonté. Sophie a même commencé à éviter certaines activités pour ne pas être vue, ou pour éviter les commentaires sur son poids. Elle a arrêté d'aller à la plage, de porter des vêtements colorés, de se regarder dans le miroir.

Sa vie s'était réduite à un combat perpétuel avec son corps, une guerre incessante contre elle-même. Elle a même commencé à ne plus s'écouter, à ne plus ressentir la faim ou la satiété, mangeant de façon émotionnelle.

Ce cercle vicieux, Sophie le connaît trop bien.

Et elle n'est pas seule.

62% de la population québécoise souhaite perdre du poids, peu importe son poids.

Vous voyez, ce n'est pas un problème individuel, c'est un phénomène de société. Nous sommes nombreux à nous sentir piégés, à penser que le poids est le seul obstacle à notre bonheur. Et c'est là que réside le problème majeur : ce n'est pas le poids le vrai problème. Il est le symptôme, la conséquence d'un malaise plus profond.

Alors, qu'est-ce qui se cache derrière cette obsession ?

Tout d'abord, il y a la pression sociale.

La société nous impose des standards de beauté irréalistes, souvent basés sur des critères marketing. On nous vend des images de corps parfaits, retravaillés, inatteignables. On nous fait croire que la minceur est la clé du succès, de l'acceptation sociale, de l'amour. Ces messages, on les entend partout, on les voit partout. Ils s'infiltrent dans nos esprits, et nous finissons par les internaliser.

Ainsi, on se met à vouloir maigrir pour être beau, pour faire partie du groupe, pour se sentir aimé, pour avoir confiance en soi.

Mais tout cela est une illusion, un mensonge. On nous a « enfirwoppés », pour reprendre une expression québécoise, par les fabricants de régimes.

On a été hypnotisés par cette culture du mince, cette obsession du poids. On nous a fait croire que le poids était le problème, alors qu'il n'en est que le symptôme.

Ensuite, il y a la confusion entre poids et santé.

On nous a dit que minceur égale santé, et que surpoids égale maladie. C'est une vision simpliste et erronée. La science nous montre que la santé est influencée par de nombreux facteurs, bien au-delà du poids. Les habitudes de vie, comme l'alimentation équilibrée, l'activité physique régulière, le sommeil réparateur et la gestion du stress, sont bien plus importantes pour la santé que le chiffre sur la balance. Des études ont démontré que des gens ayant un IMC dit « normal » peuvent développer des maladies cardiovasculaires, et inversement, des personnes avec un IMC plus élevé peuvent être en parfaite santé. Manger sainement, bouger pour le plaisir, écouter son corps, voilà ce qui contribue réellement à notre bien-être.

Et puis il y a l'impact des régimes eux-mêmes.

Les régimes, on a tendance à penser que c'est la solution. Or, ils sont souvent la cause du problème.

Les régimes sont restrictifs, culpabilisants et entraînent un cercle vicieux de perte de contrôle alimentaire, de compulsions, et de reprise de poids. Ils nous déconnectent de nos sensations, de nos besoins, et de notre corps. Ils nous font perdre confiance en nous et en notre capacité à gérer notre alimentation. Ils nous font croire qu'on doit contrôler notre corps, alors que c'est le contraire. Ils nous rendent obsédés par la nourriture et font de notre vie un enfer.

Alors, que faire ?

Comment sortir de ce piège ? La solution, c'est de changer notre regard sur le poids. De comprendre que ce n'est pas le vrai problème, mais plutôt le symptôme d'un malaise plus profond.

C'est d'arrêter de se battre contre notre corps, et de commencer à l'écouter, à le respecter. C'est de tourner le dos à la culture des régimes, et de faire la paix avec notre alimentation et notre corps.

La première étape, c'est la déshypnose.

C'est de se défaire de toutes ces croyances limitantes, de ces messages insidieux qui nous ont été inculqués. C'est de réaliser que notre valeur ne dépend pas de notre poids, que nous sommes dignes d'amour et d'acceptation, tels que nous sommes. Il faut prendre conscience de la manipulation du marketing et de l'industrie des régimes. Il faut se libérer de cette obsession du contrôle, de cette police des régimes qui nous dicte ce qu'on doit manger, quand on doit manger, comment on doit manger.

Ensuite, il y a la reprogrammation.

C'est de réapprendre à écouter nos sensations de faim et de satiété, à manger quand nous avons faim et à arrêter quand nous n'avons plus faim. C'est de manger pour le plaisir, sans culpabilité, en choisissant des aliments qui nous nourrissent à la fois le corps et l'esprit.

C'est de bouger pour le plaisir, sans chercher à brûler des calories, mais plutôt pour se sentir bien dans son corps. Il faut réparer notre relation avec la nourriture.

Enfin, il y a le processus de paix.

C'est de faire la paix avec notre corps, de l'aimer tel qu'il est, avec ses imperfections et ses particularités. C'est de se traiter avec bienveillance, comme notre meilleur ami.

C'est d'accepter ce qu'on ne peut pas changer, comme notre génétique, notre âge, ou notre sexe.

C'est de comprendre que notre corps est notre allié, et non notre ennemi.

C'est de lâcher l'objectif de perdre du poids, pour se concentrer sur notre bien-être général. C'est de mettre l'emphase sur nos besoins plutôt que sur les règles imposées.

C'est en faisant confiance à son corps et en mangeant à sa faim que le poids trouve son équilibre naturellement.

Cet équilibre ne sera peut-être pas celui que vous imaginiez ou souhaitiez, mais il sera le vôtre, et ce sera parfait ainsi.

Pour Sophie, ce cheminement a été une véritable libération. Elle a commencé à s'accepter telle qu'elle était, avec ses rondeurs et ses imperfections.

Elle a appris à écouter son corps, à manger pour le plaisir, et non par obligation ou par culpabilité.

Elle a repris confiance en elle, et a commencé à vivre sa vie pleinement, sans se soucier du regard des autres ou du chiffre sur la balance.

Ce chemin n'a pas toujours été facile, mais elle a pu compter sur de l'aide pour l'accompagner. Et elle a réalisé qu'elle était bien plus que son poids.

Alors, si vous aussi, vous êtes pris au piège de cette quête incessante du poids idéal, je vous invite à vous poser les bonnes questions. Le poids est-il vraiment votre problème ?

Et si le vrai problème était ailleurs, en vous, dans vos croyances, dans votre relation avec votre corps ?

Si c'est le cas, rappelez-vous que vous n'êtes pas seul.

Vous pouvez faire ce cheminement vous-même, ou bien vous faire accompagner par des professionnels.

Ce qui compte, c'est de commencer, de faire le premier pas vers la paix intérieure, vers l'acceptation de soi, et vers une relation harmonieuse avec votre corps et votre alimentation.

Le poids n'est pas le vrai problème. La solution est en vous.

Vous aussi, vous pouvez vous libérer de l'obsession du poids et retrouver une relation saine avec votre corps et la nourriture. Si vous êtes prêt(e) à explorer cette voie, je vous invite à cliquer sur le bouton « Débutons maintenant » pour qu'on discute ensemble de comment je pourrais vous aider à vous libérer de cette problématique pour toujours.